Pluie de questions à Plouaret pour le journaliste Brestois
Face aux élèves de 4ème, Jean- Luc Le Roux mène la danse avec des réponses plus que surprenantes : "A l 'époque peu de personnes avaient l'information sur la fille illégitime de François Mitterand, et nous en tant que journalistes, nous avons préféré ne pas la diffuser car c'était sa vie privée mais maintenant avec les réseaux sociaux, toutes les informations seraient relayées".
Jean-Luc Le Roux s'est rendu au collège de Plouaret le jeudi 28 février pour rendre visite aux élèves de 4ème , afin de répondre aux questions qu'ils avaient préparées en amont de leur rencontre avec leur professeur de français, Mme Frechin. L'interview s'est déroulée en galerie d'arts avec une étonnante énergie de la part des élèves, tous attentifs aux réponses de M. Le Roux.
"l'écriture c'est cela qui m' a donné envie de faire ce métier"
Etant enfant, il était déjà intéressé par l'actualité, lisant les journaux et regardant des journalistes à la télévision. Il a suivi un cursus scolaire normal jusqu'à ce qu'il parte, après un bac L (littéraire) faire des études de droit pendant 4 ans puis une école de journalisme à Lille, suite à cela il a passé son concours de journaliste et l'a réussi sans trop de soucis.
"Des horaires pas toujours facile"
Malgré le fait de vivre sa passion simultanément à son métier, les horaires élastiques ne sont pas toujours évidents. À présent, il travaille de 15h à 23h environ (selon le travail demandé). Ses horaires impactent notamment sa vie de famille mais le journalisme reste pour lui une passion. Il aime aller à la rencontre des personnes, c'est enrichissant, c'est un métier, comme il le dit, avec plein de surprises, qui donne de la liberté.
"Quand on est journaliste on ne peut pas plaire à tout le monde"
M.Le Roux se décrit comme un homme rigoureux, plutôt persévérant, il aime aller au bout des choses, malgré cela il se qualifie d' homme plutôt inquiet lorsqu'il approche une interview. Il confie aux élèves avoir déjà interviewé Emmanuel Macron. "A l'époque M. Macron était ministre de l'Économie, en 2015, quand il s'est rendu à Lannion. À cette occasion j' ai pu l'interviewer au téléphone au sujet de la reprise d' Alcatel par Nokia. M. Macron était déjà très occupé on m'a dit qu'il a jeté le téléphone à la fin de l' interview car il était en retard."
"La liberté a des limites"
Les journalistes n'ont plus le monople de l'information avec les réseaux sociaux, mais au moins, les journalistes, contrairement aux réseaux sociaux, ont une limite, ils ne peuvent pas communiquer n'importe quoi, sur la vie privée ...
La pluie de questions s'achève donc sous un ciel bleu avec des élèves admirateurs.
Julie et Enora