La consolidation
1) Pourquoi travailler les automatismes ?
"L’automatisation transfère les connaissances acquises du compartiment conscient vers des circuits spécialisés et non-conscients, libérant ainsi les ressources mentales pour de nouvelles tâches." (S. Dehaene)
Les programmes publiés ces dernières années, notamment ceux du lycée en 2019, mettent en avant le travail des automatismes, qui apparait comme une mise en oeuvre opérationnelle de la consolidation, pour fixer plus durablement les connaissances et les capacités.
Le programme des classes de 1ère technologique indique ainsi explicitement que : "Plus les élèves sont à l’aise avec ces automatismes, plus ils sont mis en confiance et en réussite dans l’apprentissage des mathématiques. Ce faisant, ils développent également leur esprit critique par une meilleure maîtrise des chiffres et du calcul et une meilleure lecture et compréhension des représentations de données dont les graphiques."
Les expérimentations proposées ici concernent le collège et le début du Lycée mais certains formats peuvent bien entendu être adaptés à d'autres niveaux.
2) Quel lien avec le jeu ?
Les expérimentations menées par le groupe ont permis de mettre en oeuvre un travail sur les automatismes distinct de celui, plus conventionnel, des "questions-flash". Cela a permis de rompre avec la monotonie de ce format, notamment grâce à un contexte plus dynamique et plus interactif.
3) Quels obstacles ont été rencontrés ?
Nous avons pu constater une interaction moins bénéfique lorsque les questions posées, de niveau trop élevé, ralentissent le jeu et induisent moins de jouabilité. Il convient d'en tenir compte lors de l'élaboration des questions et de bien prendre en compte le niveau des élèves. Deux pistes ont été mises au point par le groupe pour pallier ces difficultés :
- Mettre au point différents jeux de questions. Cette stratégie permet de différencier les les questions en fonction des besoins des élèves, que ce soit en termes de niveau ou bien de contenus.
- Identifier des cartes d'un niveau donné à l'aide de gommettes. On peut alors laisser les élèves jauger leur niveau et augmenter petit à petit le niveau de difficulté.
Lorsqu'elles ont été mises en oeuvre, ces stratégies ont été indiquées dans l'analyse a posteriori.
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