Des idées qui restent à concrétiser
Des idées qui restent à concrétiser
Notre groupe a beaucoup hésité sur la direction que devaient prendre ses travaux. Des pistes de réflexion, a priori intéressantes, n'ont pas pu aboutir soit par manque de temps, de ressources techniques disponibles ou bien de contraintes liées aux réglementations.
1) Collaborer au-delà de la classe et de l'établissement
Nous avons exploré l'idée de pouvoir résoudre un problème par communication à distance entre un collège et un lycée. Les idées que nous avons cherché à explorer étaient par exemple :
travailler sur la fonction de remplissage d'un solide. Des collégiens auraient pu demander confirmation de leur réponse pour associer un solide avec sa fonction de remplissage avec pour but de mettre en perspective dans la durée la notion de fonction. |
travailler sur les temps de réaction pour mettre en évidence des éléments ayant un effet significatif sur celui. Les collégiens, après expérimentation, relevaient des données statistiques permettant d'identifier (ou non) des causes pouvant modifier le temps de réaction (garçon/fille, gaucher/droitier, main gauche/main droite, apparition fixe/apparition mobile, etc.). |
passage de relais dans l'activité Galton : les collégiens pouvaient demander aux lycéens une estimation du gain moyen journalier après avoir communiqué les probabilités obtenues. |
Ces idées ont dues être abandonnées à cause de contraintes techniques. En effet, il est difficile de trouver une interface simple, c'est à dire dont disposaient déjà les élèves pour communiquer ou qui leur était familière, sans contrevenir aux réglementations en vigueur.
Par exemple, les élèves de collège peuvent disposer d'un compte Twitter fermé qui paraissait donc être une interface naturelle. Néanmoins, la communication avec des personnes extérieures à l'établissement risquait de polluer le mur de chaque élève avec des références externes.
2) Faire appel à des applications - capteurs fiables
Initialement, nous avons recherché comment utiliser des applications dédiées aux sciences. L'utilisation des multiples capteurs semblait toute naturelle. C'est en fait une erreur. Peu de ressources sont réellement utilisables dans le cours de maths à ce jour car elles sont souvent très sensibles (teslamètre, sonomètre) et les différents problèmes de calibrage induisent des mesures peu fiables (télémètre)
Bref, ces applications restent pour le moment peu exploitables malgré des utilisations envisageables en géométrie par exemple ou pour expérimenter une modélisation comme dans Smartphone et déplacement.
3) Trouver La bonne application
Nous avons naturellement recherché aussi des applications purement dédiées aux mathématiques qui seraient utilisables en classe. A part GeoGebra (Capacité pulmonaire), les autres applications se sont là encore révélées être peu efficientes si on souhaite les exploiter pour ce qu'elles sont. L'utilisation d'un tableur est elle-même limitée, pour l'activité Paintball, par exemple, nous avons envisagé de laisser les élèves construire la feuille de calcul entièrement, même si c'est plus long. Mais la fonctionnalité même du tableur sur tablette pose problème, c'est très peu pratique, quel que soit le logiciel que nous avons testé. En particulier, il n'est pas facile d'étirer une formule vers le bas, il faut donc la recopier « à la main » or la fonction de recopie d'une formule est un intérêt majeur de l'utilisation d'un tableur.
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