Des malades, de la poudre et des prisonniers
Ressource
Situées en pleine rade de Brest, à l’est de la presqu’île de Roscanvel, l'île de Trébéron et de l’île des Morts appartiennent au domaine militaire et sont gérées en partenariat avec le Conservatoire du littoral. Les oiseaux marins y nichent en abondance.
Les deux îles, celle des Morts (à gauche) et celle de Trébéron (à droite) (source : modifié d'après http://www.presqu-ile-de-crozon.com/vacances-sejours/002-ile-aux-morts-treberon.php).
Leur histoire se confond avec celle de la ville de Brest. Elles furent, tour à tour, des lazarets et des cimetières (d’où le nom d’île des Morts ; les cadavres étaient éloignés pour éviter les contagions) au XVIII° siècle, des poudrières au XVIII°-XIX°. Elles accueillent les navires en quarantaine dès la fin du XVII° siècle.
A une époque où les transports de poudre sur les navires en bois étaient effectués par des marins aux pieds nus (c’est-à-dire ne portant pas de soulier avec clou ou boucle pour éviter tout frottement générateur d’étincelles), éloigner les réserves de poudres des ports et des villes1 était une nécessité.
Au début du XXe siècle, ces îles deviennent des sanatoriums, des centres de cures pour les blessés et même des camps de prisonniers durant la première guerre mondiale.
1. La poudrière située dans le quartier de Recouvrance était trop dangereuse pour la ville de Brest.
Pour aller plus loin
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_des_Morts_(Finist%C3%A8re)
http://www.presqu-ile-de-crozon.com/vacances-sejours/002-ile-aux-morts-treberon.php
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