Les robots et nous
En 2018, la société japonaise Uniqlo a décidé de s'engager dans le financement de robots mécanisés. Cet investissement devrait selon eux permettre l'enrichissement de certaines industries mais favoriserait aussi une sympathie réciproque entre les individus (robots et humains).
Est-ce réellement une bonne idée ?
Des avantages économiques dans le secteur industriel
En effet, la robotisation de certains métiers favoriserait la productivité et la logistique d'entreprises spécifiques, comme les entreprises automobiles, qui comptent un nombre de robots important.
Dans les métiers liés à l’industrie, les robots permettraient des économies sur le long terme. Il n’y aurait en effet pas de baisse de productivité, pas de cotisations à payer ou bien même de grèves.
De plus, les robots réduiraient massivement le nombre de pénuries de main d'œuvre et pourraient également permettre la modernisation de la robotique industrielle.
Des problèmes de chômage
Néanmoins, ce financement a pour conséquence de faire baisser drastiquement le nombre de salariés (90 % pour Uniqlo suite au plan de robotisation) et contribuerait donc à la croissance du chômage. Plus les nouvelles technologies sont introduites rapidement, plus les métiers sont détruits en grand nombre.
Des secteurs inadaptés à la robotisation
En parallèle de cela, certains corps de métiers ne sont pas compatibles avec la robotisation (métiers sociaux, aide à la personne, service d'accueil, soins...), même si les robots sont très utilisés dans ces secteurs. Il semblerait en effet, d'après Emmanuel Levinas, que c'est le visage qui nous ouvre à autrui. Or plus une machine a l’air proche de l’humain, plus l’homme voit ce qui le distingue de l’humain. La robotisation de ces métiers sociaux ne semble donc pas souhaitable.
Si on y regarde de plus près, on constate que les robots inspirent deux types de peur : celle d’être soumis à leur dominance et celle de perdre nos emplois.
La mécanisation de certains métiers pourrait en effet causer quelques soucis.
Puisque ce sont les robots qui créeront les richesses (mieux que les humains), qui achètera ces marchandises puisque les humains n’auront plus de travail, et donc plus de salaire ?
Il semble que ce projet ne soit pas une bonne solution face aux problèmes que rencontre le Japon.
Fleur Guichard, 3eD, Collège Cleunay, Rennes.
Mon article était-il une info ou une intox ?
Il s'agit d'un article d'opinion basé sur une vraie information. J'ai écouté un podcast sur France culture, "Des robots humains, trop humains".