Le clonage pour faire avancer la médecine, est-ce souhaitable ?
La pratique du clonage thérapeutique peut être souhaitable afin de pouvoir soigner des personnes ayant des organes détruits ou des maladies menaçant leur vie. Ce procédé pose quand même plusieurs problèmes. Dans une cinquantaine de pays cette forme de duplication est interdite.
Même si elle peut faire avancer la médecine, beaucoup de questions se posent.
Des problèmes d’ordre économique et politique
Cloner des organes afin de soigner des vies peut être très avantageux et pourrait sauver des milliers de personnes. Mais vers qui ce genre de traitement serait-il tourné ? Quel genre de maladies serait concerné?
La pratique du clonage pourrait aussi poser des problèmes économiques et politiques. Les avis divergent sur le sujet. Cette pratique coûte cher rien que par les expériences et le coût des matériaux. Seule une partie de l’élite pourrait-elle avoir accès à ce traitement ?
Ces expériences peuvent aussi créer des problèmes au niveau gouvernemental, les pays peuvent être en désaccord sur ce sujet pour l’instant très sensible.
Des problèmes médicaux
Un autre problème se pose, le vieillissement prématuré des cellules produites par le clonage. Imaginez que l’on utilise cette méthode pour régénérer des cellules d’un cœur en mauvais état d’une jeune fille de dix-sept ans. Son cœur vieillira donc plus rapidement et même si les risques ne sont pas immédiats, ils subsistent dans le temps. C’est ce qui est arrivé à Dolly la brebis clonée.
Comment réagirait cet « antidote » si on l’injectait dans une personne vivante ? Personne n’a la garantie qu’aucun effet indésirable ne surgirait.
Le clonage thérapeutique pourrait révolutionner le monde de la médecine et sauver de nombreuses personnes mais en attendant que l’expérience soit fiable, il faut encore faire des recherches afin de répondre aux questions que se posent beaucoup d’entre nous.
Zoé Lacabe, 3eD, Collège Cleunay, Rennes.
Mon article : info ou infox?
Il s'agit d'un article d'opinion écrit à partir de plusieurs articles de presse (publiés dans Futura Science et Science Presse) et de Wikipédia.