Chapeau bas Jean-Luc Le Roux
Y aurait-il des graines de journalistes au collège? M. Le Roux est venu au collège par un beau jour d'hiver, pour répondre aux questions que les élèves de 4ème de Plouaret voulaient lui poser, pour une activité pédagogique visant à écrire son portrait journalistique. Ils se sont rencontrés dans la salle d'arts du collège. Il n'y avait aucun blanc, les élèves étaient intrigués, les questions étaient aussi nombreuses qu 'intéressantes.
Un travail acharné
Jean-Luc Le Roux démarre son ascension professionnelle par un bac L. Étant bon élève, il fait ensuite quatre années d'études de droit, mais intéressé par l'actualité et la presse écrite, il veut devenir journaliste. Il part donc pour deux ans à l'école de journalisme à Lille. Son premier métier fut rédacteur à Guingamp pendant cinq ans, puis deux ans à Lannion. On lui propose de devenir adjoint en rédaction et il accepte. Il est secrétaire de rédaction pour voir du pays. Il s'occupe de sujets locaux, mais a parfois voyagé à l'étranger grâce à des invitations de publicité ou de presse.
Le journal libre
"Le journalisme est libre en France, mais est surveillé ou interdit dans certains autres pays.". Des journalistes sont menacés, attaqués, voire tués s'ils contrarient certaines personnes. Une interview est bonne, quand elle est préparée et a des réponses exploitables. "Un article ne doit pas plaire à tout le monde, il peut donc y avoir des débats. "
Un métier engageant
Sa vie privée est très impactée par son métier, il travaille de 15 heures à 23 heures pendant la semaine, et parfois même le dimanche. Il aime tout dans le journalisme, c'est un métier surprenant qui bouge. Il ne faut pas hésiter avant de diffuser un article sous peine qu'un autre journal ou que les réseaux sociaux ne les postent avant. Le journalisme de presse écrite n'a plus le monopole de l'information. Que deviendra-t-il ? Les graines pousseront-elles?