A partir d’un « morceau de pratique concrète », le groupe enseignant, accompagné par un chercheur et auquel participe la principale-adjointe, étudie ce qui se passe dans la réalité de la classe et quels sont les effets en termes d’apprentissage ; une nouvelle proposition de pratique est alors reconstruite collectivement. Ce travail de réflexivité enseignante est facilité par la libération dans les emplois du temps de de deux heures communes aux enseignants impliqués.

Cette pratique permet également d’élaborer une politique pédagogique d’EPLE : « Faire apprendre à tous, avec tous et par tous ». Le propos est centré sur la nécessaire évolution des pratiques pédagogiques des enseignants vers un travail « d’ingénierie coopérative » : étudier en collectif les pratiques où enseignement et apprentissage se répondent, afin de chercher à en améliorer l’efficacité en visant en priorité les élèves « moins avancés » tout en faisant avancer l’ensemble du groupe.

Par une approche collégiale, ce travail tend vers une redéfinition progressive d'une forme scolaire plus adaptée dans le sens de l’efficacité des apprentissages et de la réduction des écarts entre élèves.

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